« Ouest-France » et notre Poilu de grand-père Célestin, acte UN

    Ce bavard de journal est un support que nous fréquentons avec plaisir. En ce début d’année 2020 nous l’avons rencontré et côtoyé assidûment deux fois, à Rennes le 17 janvier et à La Roche/Yon le 14 février. Nous ne nous quittons plus !

    Nous reviendrons sur l’acte DEUX dans une suivante parution.

    Nous vous parlons aujourd’hui de nos échanges à Rennes.

    Cette capitale bretonne y hébergeait les 17 et 18 janvier, au Couvent des capucins, l’évènement « Vivre ensemble, Les Assises nationales de la Citoyenneté« . Deux jours fous de rencontres et d’échanges entre associations et personnalités soucieuses de se connaître, de se faire connaître, de s’écouter et de se parler, de se soucier de ce que l’autre, voisin ou de passage, existe et attend.

    Les deux jours ont fait se croiser plus de 6 000 passionnés, individuels ou associations.
    Nous avions été invités, en tant qu’Association Célestin Poilu-Disparu, suite à l’article Ouest-France du 22 février 2019, rubrique « LaPlace des abonnés » de la page Courrier des lecteurs. La journaliste Charlotte Hervot sous le titre « Son projet : répertorier les Poilus disparus » proposait déjà un sous-titre évocateur : « 400 000 soldats sans sépultures » qui soulignait, appuyait la création de notre association et le site « poilus-disparus-14-18.com » qui aujourd’hui nous fait nous retrouver et avancer.
    Un formidable rassemblement que ces deux jours à Rennes. Une occasion riche de passer nos messages, notre massage pour les oubliés sous les herbes de notre Nord et Est de notre France.

    Dans ces magnifiques locaux restaurés, ou neufs, du Couvent des Capucins nous avons pris le temps de rencontrer nos contacts de Ouest-France, de regarder et écouter les envolées d’invités passionnés qui voulaient convaincre leur auditoire et surtout montrer leurs passions. Un grand nom de la politique politicienne était venu pour parler de la suite non suivie de son mandat, peut-être vendre son livre qui marche déjà bien. Mais c’était un aparté que nous n’avons pas suivi. Il en faut pour toutes les aspirations.

    Pour l’association Célestin Poilu-Disparu de laquelle nous étions venus parler et faire connaître, nous avions été programmés le vendredi 17 à 12h50. Nous étions calés à la suite d’une table ronde intitulée « Le mille-feuille territorial : une exception française ». Les mille places du grand auditorium ont trouvé leur occupant. Le quart d’heure que nous avons partagé à entendre les exposés ne nous a pas rapprochés de la politique et des politiciens. Mais tous les métiers apportent leur utilité. Souvent. Cette table ronde finie, il est 12h 55… Tous les participants et écoutants ont faim. On les comprend ! D’autant que notre programme n’est pas une attraction … Sur les mille auditeurs affamés il en restera vingt … trente … ! … des passionnés, des impliqués, des sympathiques. Nous n’étions pas venus battre un record. Alors, d’avoir été invités aux « Assises nationales de la citoyenneté », d’être sur la scène, d’avoir la confiance de ces hauts responsables de Ouest-France c’est déjà une belle récompense. Il ne faut pourtant pas se planter, et avoir envie d’expliquer et de convaincre, de passer nos messages.

    L’animateur de l’intervention, Mr Gaël Desprées du Loû, nous a bien aidés. Il est le fils d’un des créateurs du journal. Nous avions fait un point avec lui pendant le maquillage. Rien de laissé au hasard.

    Notre intervention est finie. Paul et moi sommes assez satisfaits. Nous n’avons pas tremblé. Nous avons, tout au moins à nos yeux, été complets et concis, bien accompagnés par Mr Desgrées du Loû. Et une surprise heureuse nous attend ! Montent, nous rejoindre sur la scène, deux autres sommités de Ouest-France : Mme Jeanne Françoise HUTIN, épouse de Mr François Régis HUTIN, créateur associé du quotidien, décédé en 2017. Mme HUTIN accompagne Mr Louis ECHELARD président du directoire. Un bel hommage à notre intervention, un bel encouragement à notre travail et à la suite espérée, à la suite qui s’annonce. Mais qui dépend surtout de nous et de notre volonté à remuer les institutions.

    L’après-midi à « Vivre ensemble » pour rencontrer et écouter

    L’après-midi, enfin nous y sommes déjà, nous profitons avec nos épouses de conférences superbes.

    Dès 14h15 une table ronde, en salle « Nef » : « Comment le sport s’adapte aux territoires ». Daniel Herrero, écrivain, ancien entraîneur du RC Toulon et du PUC parle avec passion, et humour, de ce rugby qui l’emballe toujours et qui s’organise en fonction des volontés régionales.

    A 15h15 nous restons écouter une autre table ronde qui nous fait toucher du doigt les « Fractures territoriales en Europe ». Exposés passionnés mais pas complètement dans nos plans.

    Salle Agora du village citoyen à 16h00 : « La Mini-Entreprise S : 100 collégiens innovent au service de vivre ensemble ». Belle évocation d’une jeunesse motivée par l’homme et son avenir, le leur !

    Encore salle Agora à 16h30 : « Outre-mer : une histoire, des racines et des territoires oubliés ? ». Ou comment des femmes et des hommes disent gentiment mais fermement l’annexion de territoires par la France. Et s’adaptent pour vivre tous ensemble mais revendiquent un non oubli de l’avant, d’une vie confisquée quelquefois. Douloureuses évocations qui ne doivent être cachées.

    Au Grand auditorium François Régis Hutin : à 17h30 : « Projet abonné – LaPlace » : Triporteur. La présentation d’une association autour de la demande et l’achat d’un triporteur pour le transport de personnes résidant en EHPAD.

    A suivre à 17h35 : « Grand témoin » : Sophie Beau, en tant que directrice Générale de SOS Méditerranée vient nous parler de cette folle entreprise au service des migrants qui a déjà sauvé nombre de vies en arrachant les migrants à l’ogresse étendue d’eau où les ont abandonnés des passeurs peu scrupuleux.

    Nous avons bien mesuré que notre poilu de Célestin et ses 400 000 camarades Disparus étaient déjà, il y a plus de 100 ans, les prémices à ces hommes engloutis en mer et terre. Rien de nouveau … hélas !… seule la forme est quelque peu différente.

    Attendez-nous sur le prochain article où nous vous parlerons de « Ouest-France et notre Poilu de grand-père Célestin, acte DEUX », qui nous emmènera à « Ouest-France » La Roche –sur-Yon, avec Céline BARDY.

    André et Paul Charpentier, deux petits-enfants de Célestin.

    photos Maryvonne et André Charpentier